Comme beaucoup de marins en manque de courses et de sensations, Nils Palmieri trépigne d’impatience après plus de cinq mois sans avoir livré de bataille officielle dans son élément de prédilection. «On a remis le bateau à l’eau en janvier après un bon chantier d’hiver et on a déjà pu naviguer une vingtaine de jours, détaille le navigateur du Club nautique de Versoix. Mais depuis la Solitaire du Figaro en septembre, la reprise des courses se faisait attendre.»
Alors pour le natif de la Tour-de-Peilz, la Solo Maître Coq arrive à point nommé. «Le bateau est prêt, le matériel est en ordre et je suis en forme et confiant pour cette première course», glisse le seul Suisse présent au départ lundi de cette épreuve printanière qu’il avait terminé 18e (1er bizuth) l’an dernier. «C’était un peu à l’image de ma saison où j’ai quasiment toujours fini entre la 15e et...