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Accident de Bianchi: la FIA répond sur la sortie du tracteur

La Fédération internationale de l'automobile (FIA) a répondu aux questions posées par le grave accident de Jules Bianchi au Grand Prix du Japon, dimanche dernier. Elle s'est notamment exprimée sur la sortie de l'engin de levage percuté par la Marussia du pilote français.

10 oct. 2014, 22:25
L'accident a eu lieu le 5 octobre 2014 sur le circuit japonais de Suzuka.

Comme il l'avait déjà évoqué, en réponse à des critiques d'anciens champions dont Alain Prost, Charlie Whiting, le directeur de course de tous les GP de F1, a estimé que "l'envoi du tracteur, décidé par la direction de course", ne justifiait pas que la voiture de sécurité sorte à nouveau, "car il y avait les drapeaux jaunes" et la Sauber de Sutil (sortie de la piste au tour précédent) "était loin de la piste" proprement dite, soit au-delà de la zone de dégagement.

Interrogé sur l'éventualité d'envoyer à nouveau un tracteur en bord de piste, lors des prochains GP, Whiting a assuré qu'il agirait dans ce cas "avec une prudence extrême", mais sans que cela déclenche forcément une neutralisation par la voiture de sécurité. Dans ce cas, la "procédure normale" reste celle des drapeaux jaunes (interdiction de doubler) ou doubles drapeaux jaunes (et obligation de ralentir), comme à Suzuka dimanche dernier.

Le débat est alors passé à la question de savoir si Bianchi avait assez ralenti avant le virage 7, suite à la sortie de piste d'Adrian Sutil. "Tous les pilotes n'ont pas ralenti autant", a dit Whiting, sans rentrer dans le détail.

La question du drapeau vert dans ce virage numéro 7, qui avait aussi fait réagir Prost, a été évoquée, vidéos à l'appui. "Le tracteur était en train d'enlever la Sauber de Sutil. Il n'y avait donc plus de danger à partir du lieu de l'accident. Comme les pilotes doivent attendre d'avoir passé ce drapeau vert pour se remettre en mode course (après avoir ralenti à cause des drapeaux jaunes), il était normal que le vert soit remis à cet endroit-là, à ce moment-là", a expliqué Whiting.

''Le retour du drapeau vert était une décision du chef de poste de commissaires", alors que l'envoi de l'engin de levage sur la piste était "une décision de la direction de course", a aussi confirmé Whiting.

"J'ai reçu le rapport ce matin et je vais le faire passer à la Commission de sécurité de la FIA, qui nommera ensuite un panel d'experts, présidé par Peter Wright, qui sera chargé de faire des propositions concrètes", avait annoncé le président de la FIA, Jean Todt, au début de cette conférence de presse qui a finalement duré 75 minutes.

Evoquant "la tragédie de Suzuka" et "l'immense émotion" qu'elle suscite, parce que "la F1 est le pinacle du sport automobile", le président Todt a aussi rappelé que "cela reste un sport dangereux" et qu'il est de la responsabilité de la FIA qu'un accident comme celui de Bianchi dimanche dernier "ne puisse jamais se reproduire".

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