L'Agence américaine antidopage (Usada), qui accuse Armstrong de dopage, a invalidé tous ses résultats depuis le 1er août 1998. Il revient juridiquement à la Fédération internationale de cyclisme (UCI) d'avaliser la décision et, ainsi, de priver le Texan de ses victoires de 1999 à 2005 dans la Grande Boucle.
La décision de l'Usada est applicable sur le territoire américain, et seule l'Union cycliste internationale (UCI) peut l'étendre au reste du monde.
Dans le cas contraire, l'UCI a la possibilité de saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS).
"Le Président de l'UCI, Pat McQuaid va informer sur la position de l'UCI concernant la décision de l'Usasa dans le cas Armstrong", a précisé l'Union cycliste internationale, qui organisera une conférence de presse dans un hôtel à proximité de l'aéroport de Genève à 13h00 locales.
Dans son rapport rendu public le 10 octobre, l'Usada avait souligné que l'équipe cycliste US Postal de Lance Armstrong avait "monté le programme de dopage le plus sophistiqué, professionnel et réussi, jamais vu dans l'histoire du sport".
Plus de 1000 pages de documents à l'appui, l'Usada a ainsi parlé de "preuves accablantes" de "l'utilisation, la possession et la distribution par Lance Armstrong de produits améliorant la performance", confirmant "la triste vérité sur la tricherie mise en place par l'US Postal".
Armstrong avait été radié à vie fin août du sport de compétition par l'Usada, qui a invalidé tous ses résultats depuis le 1er août 1998, dont ses sept succès dans le Tour de France.
Fin septembre, l'UCI s'était étonnée du temps mis par l'Usada pour lui fournir le dossier à la base de ses accusations.