jean-guy python
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«Je suis un peu dans la molle, mais ça va. J’avance à 8 nœuds. Niveau météo, le programme du jour n’est pas compliqué, ça ressemble à une Translémanique en solitaire. Le vent est très faible, la mer assez lisse. De quoi réjouir un lacustre, mais moi là, sur un Vendée Globe, ce n’est pas mon truc!» Contacté hier matin au téléphone du bord, on sentait une pointe d’agacement dans la voix d’Alan Roura. Mais le skipper versoisien reste visiblement serein et poursuit: «Là, je suis dans l’ouest du Cap Vert. D’ailleurs, ce n’était pas vraiment un bon choix, je me suis fait dépasser cette nuit. Mais c’est comme ça, c’est la course. Les premiers sont actuellement à l’Equateur, moi je me vois là-bas ce prochain week-end. J’aurai mis deux semaines pour y arriver. Il a fallu trouver le passage pour le Pot au Noir. Son emplacement...