Alan Roura avait misé sur un bateau robuste pour boucler une nouvelle circumnavigation en solitaire en monocoque, sans escale et sans assistance. Hélas, un joint de vérin de quille défectueux a contraint le navigateur versoisien de 27 ans à ménager sa monture dès Noël. De quoi doucher son rêve d’imiter le personnage Phileas Fogg dans un tour du monde en 80 jours.
Alan Roura, à partir de quel moment avez-vous compris que vous n’étiez plus dans la course attendue? Dès la première fuite d’huile, le 28 novembre?
La première fuite m’a coûté cher et j’ai pris un gros retard, alors que je n’étais déjà pas très bien parti. Mais il y avait toujours l’espoir de pouvoir revenir dans la course, d’être placé au niveau de Clarisse Crémer (12e au final) ou Romain Attanasio (14e). Ensuite, une fois qu’il était clair que ma quille ne pouvait plus bouger de l’axe central,...