«Si pour certains le Grand Raid n’est pas une vraie course de VTT car elle manque de difficultés techniques, pour moi, elle reste particulière. Je me réjouis à chaque fois de venir ici. Les paysages sont magnifiques, il y a un lever de soleil grandiose, on traverse des vallées au son du cor des Alpes et on a le soutien de la moitié des Valaisans.»
Alexandre Bryand ne peut cacher son émotion lorsqu’il aborde le sujet du Grand Raid. Pris d’affection pour cette épreuve réservée aux durs au mal, le trentenaire gravit les étapes au fil de ses participations. Le tout avec une aisance déconcertante pour un «vieux novice», comme le Pranginois aime le rappeler.
«Manque de force et de fraîcheur»
L’an passé, il s’était élancé sur les 68 kilomètres de tracé reliant Hérémence à Grimentz. Résultat: une victoire dans sa catégorie et une deuxième place au classement final où...