Dans l’étouffante chaleur de Grand-Champ, Anaïs Minotti a d’abord cherché son souffle. Une bouteille d’eau fraîche entre les mains, des feuilles de papier formant un semblant d'éventail pour lui faire un peu d'air auront évité tout coup de chaud avant son entrée en lice. «J’avais hâte d’enlever mon justaucorps», relève-t-elle, une fois le concours derrière elle.
Encore une goutte d’eau, un dernier coup de vent dans la nuque, puis la gymnaste s’est élancée sur la piste. Là, au centre de toutes les attentions, la pression s’est envolée, la gymnaste a rayonné. Sourire aux lèvres, elle a fini avec panache sa prestation sans engin. «La plus difficile pour moi car ça demande énormément d’équilibre», explique-t-elle. Cette première épreuve passée avec brio, elle a enchaîné en pleine confiance avec la corde et la balle, son élément de prédilection.