«Je suis venu la première fois parce que mon cousin fait aussi de la boxe, ça m’a donné envie d’essayer. Ce que j’aime bien, c’est qu’on peut vraiment se défouler.» Le souffle encore haletant, les cheveux en pagaille et le visage ruisselant de sueur, Artim Ismajli vient péniblement à bout de son entraînement.
Après une bonne heure d’exercices, le dernier «sparring», combat sans contact, a fini de l’épuiser. À 12 ans, le jeune nyonnais a découvert ce sport aux Tattes d’Oies il y a trois semaines à peine. Comme une dizaine d’autres enfants de Nyon et environs, il vient tous les mercredis se défouler, progresser et, pourquoi pas, crocher pour de bon.
C’est tout ce que Daniel Bonito espère. «On a voulu mettre sur pied ces cours parce que c’est à cet âge-là qu’on doit commencer un sport si on veut atteindre le haut niveau, relève le directeur technique du...