florian sägesser
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Ouarzazate, le sable et les dunes jusqu’à s’évanouir dans l’horizon diffus; 250 kilomètres et six étapes en autosuffisance; le soleil qui tape, brûlant; la nuit qui pique, fraîche. «Ce qui embellit le désert, c’est qu’il cache un puits quelque part…», écrit Antoine de Saint-Exupéry dans Le Petit Prince.
Raymond Girardet et Alain Bersier rentrent, des souvenirs à jamais gravés. Ils se sont lancés à l’assaut du Sahara marocain, par défi; ils l’ont relevé, avec panache. Le plaisir surpasse la souffrance née de cette terre aride, gril géant pour les pieds. «Les gens nous voient comme des extraterrestres, c’est presque exagéré, même si la course reste hors normes», sourit Raymond Girardet, 70 ans.
«Les épaules font mal»
L’agriculteur nyonnais participait pour la deuxième fois aux Marathons des Sables, trois ans après sa première expérience. Il rentre avec la victoire en poche, dans la catégorie des 70-80 ans...