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Aussi fascinant qu’inclassable, le catch se pratique en Suisse, dans les bars

Encore mal comprise, la discipline recèle une richesse insoupçonnée, quelque part entre le spectacle et le sport.

04 oct. 2016, 23:44
/ Màj. le 05 oct. 2016 à 00:01
Lausanne, mercredi 25.05.2016, Taco's Bar, Swiss Power Wrestling, catch, une soirée catch au Taco's Bar, photos Cédric Sandoz

gregory balmat (textes) cédric sandoz (photos)

sports@lacote.ch

«Un bon catcheur est un gars qui peut catcher une chaise et faire applaudir la chaise.» Cette phrase signée Edouard Carpentier, grand nom du catch français des années 1950, résume à elle seule tout l’enjeu de cette discipline pas comme les autres. Dans l’univers du sport comme dans celui du spectacle, le catch fait figure d’OVNI. Renvoyé dans les cordes par les amateurs de sport qui n’y voient que supercherie et tromperie à cause de son aspect scénarisé, cette discipline n’est pas beaucoup mieux traitée par l’univers du théâtre qui la considère, au mieux, comme un spectacle inoffensif.

Pourtant, l’ADN du catch est bel et bien constitué de chromosomes en provenance de ces deux mondes. Dans le coin droit du ring, performance physique et compétition entre combattants, et dans celui de gauche, Commedia dell’arte et improvisation. Des composantes ontologiques inextricablement liées qui font...

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