Dans une F1 en perte de vitesse niveau attractivité, les écuries, et pas seulement les plus modestes, se tournent de plus en plus vers les «pilotes payants» pour boucler leur financement. Avec le risque que ceux-ci prennent quasiment le pouvoir. «Nous devrions avoir les vingt meilleurs pilotes du monde mais la réalité c’est qu’en bas de la grille, les considérations commerciales liées aux budgets apportés par les pilotes sont devenues trop importantes», a récemment déploré Ross Brawn, directeur sportif de la F1. Début 2016, l’état indonésien, par l’intermédiaire de la société pétrolière nationale Pertamina, a injecté 15 millions d’euros dans l’écurie Manor, disparue depuis, pour que Rio Haryanto devienne le premier pilote indonésien de l’histoire de la F1. Cela lui a permis de disputer 12 courses pour aucun point marqué avant d’être remplacé, faute d’être repassé à la caisse.
De sacrés efforts
Le Britannique Jolyon Palmer, qui déboursait plus de...