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Jeux olympiques 2026: Stockholm, Calgary ou Lillehammer, de sérieux concurrents pour Sion 2026

La Suisse a du souci a se faire si elle décide d'officialiser sa candidature aux Jeux olympiques d'hiver 2026. De sérieux concurrents sont en lice, comme Stockholm, Calgary ou Lillehammer. Barcelone, Québec et Aoste ont pour leur part déjà abandonné.

10 avr. 2017, 09:33
Le dossier Sion 2026 doit recevoir mardi l'aval du Parlement du sport de Swiss Olympic.

La Suisse n'est pas la seule à s'activer en vue des JO d'hiver 2026. Tandis que le dossier Sion 2026 doit recevoir mardi l'aval du Parlement du sport de Swiss Olympic, des projets concurrents commencent à s'esquisser.

Une chose est sûre, la lutte sera plus acharnée pour l'octroi des joutes de 2026 que pour celles de 2022, lorsque le CIO n'avait eu le choix qu'entre Pékin et Almaty, donnant sa préférence à la capitale chinoise. Depuis, l'instance a introduit son fameux Agenda 2020, qui prévoit un redimensionnement des Jeux après les excès des dernières années, à Sotchi notamment. Cet Agenda 2020 a incité Swiss Olympic à retenter sa chance, comme cela a été le cas pour d'autres comités nationaux olympiques.

 

 

Pays le plus avancé actuellement sur ce dossier avec la Suisse, la Suède mise sur sa capitale Stockholm qui, après avoir renoncé aux Jeux de 2022 pour une question de coûts, semble prête à se relancer en utilisant des sites déjà existants (notamment Are pour le ski alpin et Falun pour le nordique).

Une étude de faisabilité a déjà été menée. Et selon ses conclusions, rendues publiques fin janvier, "il est à la fois possible et souhaitable" que Stockholm décroche les Jeux. "C'est un pas important vers une candidature suédoise", avait alors commenté le président du comité olympique suédois, Hans Vestberg.

Autre concurrent de Sion qui pourrait s'avérer redoutable, l'Autriche a, elle aussi, demandé une étude de faisabilité sur Innsbruck, dont les résultats seront connus à la fin mai. "Nous voulons avant tout nous assurer que la population d'Innsbruck et de l'ensemble du Tyrol est prête à nous suivre", a expliqué début mars le comité olympique autrichien.

Son secrétaire général, Peter Mennel, est en tout cas convaincu que les nouvelles exigences du CIO sont une chance pour l'Autriche. "L'opportunité d'être candidat pour 2026 est là, et ça n'avait plus semblé aussi favorable depuis très longtemps", a-t-il reconnu, cité par le quotidien "Der Standard".

Lillehammer et Calgary de retour

En Norvège également, l'Agenda 2020 donne des idées. Après avoir renoncé à lancer Oslo pour 2022, les Scandinaves ont confirmé la semaine dernière leur intention de monter un projet pour 2026 ou 2030. Ils souhaitent le faire avec Lillehammer, là où les Jeux avaient vécu l'une de leurs plus belles éditions en 1994.

Autre ancien hôte des Jeux en 1988, Calgary pourrait aussi retenter l'aventure. Comme la plupart des papables, les Canadiens s'en remettent à une étude de faisabilité, qui sera publiée en juillet. En attendant, le groupe de presse Postmedia a effectué en mars un sondage auprès de la population de Calgary, qui montre que 61% des habitants désirent accueillir les Jeux, alors qu'ils sont 28% à être hostiles à ce projet.

Des chiffres plutôt encourageants qui montrent l'attachement des Canadiens aux JO. "Ce n'est pas une surprise. Les Jeux de 1988 ont représenté quelque chose de très spécial pour le Canada, et plus particulièrement pour Calgary", a souligné le responsable du sondage, Quito Maggi.

A noter finalement que certaines villes ou régions, qui avaient émis l'idée de se lancer, ont déjà abandonné leur projet. C'est le cas par exemple de Barcelone, Québec ou Aoste. Sans oublier bien sûr les Grisons, dont les citoyens ont encore une fois rejeté en février l'idée d'une candidature olympique.

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