A une petite demi-heure de monter sur le ring, Julien Calvete peaufine les derniers détails. La cuisine de la salle communale fait office, en ce samedi 10 février, de salle d’échauffement improvisée au team nyonnais. Ici, le calme apparent contraste avec la ferveur de la salle surchauffée, quelques mètres au-dessus de nos têtes. Casquette et sweat-shirt sur la tête, Calvete, dans sa bulle, ne perd pas son sens de l’humour pour autant.
Entre les cuisinières et les frigos, la concentration et la minutie dans la préparation du combat à venir ne sont interrompues que par les facéties du principal intéressé: «Tu me recoifferas une fois que j’aurais enlevé ma casquette, coach. Pas facile avec ces gants.» Mais Julien Calvete est toujours comme ça, à l’heure d’aborder un combat. «Ça énerve mes coaches, d’ailleurs. Mais je ne vais pas me mettre la pression inutilement, ça reste un loisir. Je préfère y...