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Cyclisme: le Belge Greg Van Avermaet remporte Paris-Roubaix

Le Belge Greg Van Avermaet a remporté dimanche la 115ème édition de la course Paris-Roubaix. Pour y parvenir, il s'est imposé au sprint devant le Tchèque Zdenek Stybar et le Néerlandais Sebastian Langeveld.

09 avr. 2017, 17:12
Souvent placé mais jamais vainqueur dans les plus grandes classiques, le Belge a remporté Paris-Roubaix.

 Greg Van Avermaet s'est enfin offert un "monument" du cyclisme. Souvent placé mais jamais vainqueur sur les plus grandes classiques, le Belge a remporté la 115e édition de Paris - Roubaix.

Cette victoire parachève la métamorphose de Greg Van Avermaet. Longtemps cantonné aux places d'honneur, parfois même qualifié de "loser", le Flamand de l'équipe BMC a pris une nouvelle dimension depuis l'été dernier en devenant champion olympique à Rio, puis en multipliant les victoires ce printemps (Het Nieuwsblad, Grand Prix de l'E3, Gand-Wevelgem).

Il lui restait toutefois à gagner un premier "monument", soit l'une des cinq classiques les plus cotées de la saison (Milan-San Remo, Tour des Flandres, Paris-Roubaix, Liège-Bastogne-Liège et le Tour de Lombardie). Encore une fois frustré dimanche dernier au Tour des Flandres, où il avait terminé au 2e rang après avoir été pris dans une chute, Greg Van Avermaet a brisé la malédiction à Roubaix.

 

 

Pour y parvenir, il s'est imposé au sprint devant le Tchèque Zdenek Stybar et le Néerlandais Sebastian Langeveld. Trois hommes qui s'étaient détachés dans le secteur du Carrefour de l'Arbre, à 17 km de l'arrivée.

En s'imposant, Greg Van Avermaet a aussi permis à son équipe BMC de s'offrir un premier "monument". La formation américano-suisse n'avait en effet encore jamais remporté une telle classique depuis sa création en 2007.

Les deux grands battus du jour s'appellent Tom Boonen et Peter Sagan. Le Belge a raté le bon wagon à 30 km de l'arrivée. Et malgré ses efforts pour revenir sur la tête, le quadruple vainqueur a dû se contenter d'une place d'honneur pour l'ultime course de sa carrière.

Quant à Peter Sagan, il a lâché physiquement à une vingtaine de kilomètres du but. Le Slovaque s'est "grillé" en multipliant les accélérations sur différents secteurs pavés, mais aussi en revenant à deux reprises d'une crevaison.

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