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Cyclisme - Tour d'Italie: Bilbao s'impose dans la 7e étape, Conti garde le rose

C'est l'Espagnol Pello Bilbao qui a franchi le premier la ligne d'arrivée de la 7e étape du Tour d'Italie (Vasto -L'Aquila). L'Italien Valerio Conti sauve son maillot rose de leader acquis la veille.

17 mai 2019, 18:29
Conti a souffert tout au long de cette étape parcourue à une allure élevée.

L'Italien Valerio Conti a sauvé son maillot rose de leader du Giro dans la 7e étape gagnée à L'Aquila (centre) par l'Espagnol Pello Bilbao.

Au lendemain de sa prise de pouvoir, Conti a souffert pour préserver sa position dans cette étape de 185 kilomètres menée tambour battant, à près de 45 km/h de moyenne malgré le profil accidenté.

 

 

"On aurait dit que tout le peloton voulait attaquer aujourd'hui", a soupiré le Romain, soulagé d'en finir à L'Aquila. Tout comme son équipe UAE Emirates, mise à contribution dès la première heure.

L'Espagnol Jose Joaquin Rojas, 4e du classement au départ de Vasto, s'est mêlé aux deux principales échappées, à chaque fois d'une douzaine de coureurs.

Longtemps seule à assurer la poursuite, l'équipe de Conti a souffert. Elle a dû son salut à un coup de main donné à 25 kilomètres de l'arrivée par deux autres formations, Bardiani et surtout Trek, qui ont réduit l'écart sur le groupe de tête (Rojas, Pedrero, Formolo, Bilbao, Zeits, Gallopin, Cattaneo, McCarthy, Hamilton, Henao).

L'échappée s'est disloquée à l'approche de L'Aquila. Rojas, à la peine sur les pentes les plus raides, a tenté sa chance aux 4 kilomètres. La jonction opérée, Bilbao a contré sans attendre pour s'assurer quelques secondes et résister dans le dernier kilomètre menant au centre de L'Aquila, martyrisé par le séisme de 2009.

 

 

La première de Bilbao

Derrière lui, le Français Tony Gallopin s'est assuré la deuxième place devant l'Italien Davide Formolo, récent deuxième de Liège-Bastogne-Liège.

"Je n'avais qu'une chose en tête, c'était de gagner. Deuxième, c'est un lot de consolation", a regretté Gallopin qui, à près de 31 ans, participe pour la première fois au Giro. Il a annoncé son objectif de gagner une étape pour compléter un palmarès qui compte déjà une étape du Tour et une autre de la Vuelta.

Bilbao, un Basque de 29 ans qui a rejoint l'équipe Astana en 2017, a enlevé la principale victoire de sa carrière, sa première dans un grand tour. L'an passé, il avait pris la 6e place du classement final du Giro.

Les favoris de ce Giro qui a retrouvé enfin le soleil sont restés sur leur position. Mais le Slovène Primoz Roglic a perdu un équipier, le Belge Laurens De Plus, qui était malade depuis plusieurs jours et s'est résolu à abandonner.

Le routier-sprinter colombien Fernando Gaviria, vainqueur sur tapis vert de la 3e étape à Orbetello, a également renoncé. A cause d'une douleur au genou gauche qui s'est réveillée, a expliqué son équipe (UAE Emirates).

Samedi, la 8e étape, la plus longue de l'épreuve (239 km), conduit de Tortoreto Lido à Pesaro, le long de l'Adriatique, à la veille du contre-la-montre de 34,8 kilomètres Saint-Marin.

Si les 140 premiers kilomètres sont plats, la suite est plus accidentée avec une dernière montée à 24 kilomètres de l'arrivée jugée à proximité de la mer. Dans la ville du compositeur Giacomo Rossini qui n'a plus reçu le Giro depuis 1986 (victoire de Bontempi), baroudeurs et sprinters ont leur chance.

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