Pour Rachel Moret, le déplacement au Portugal, la semaine dernière, était quasiment synonyme d’ultime chance dans la course à une participation aux Jeux olympiques de Tokyo. En tout cas, ce tournoi qualificatif était le dernier qui pouvait lui permettre de se qualifier «à la table», puisque cinq tickets européens étaient en jeu. Mais malgré son statut de tête de série n°10, la Préverengoise de 31 ans n’a pas su créer l’exploit.
«C’était une compétition particulière. Peu importe le niveau ou le classement que tu avais, plus rien ne valait vraiment en venant ici, relève Rachel Moret. Une qualif olympique, c’est vraiment particulier et ça redistribue toutes les cartes. Il y a une pression supplémentaire parce que pour tous les athlètes, c’est le rêve ultime d’y participer.» Et les bonnes surprises comme les déroutes totales ont été nombreuses à Guimarães durant ces cinq jours de compétition.