Dans les lacets du Marchairuz, il dessine élégamment sa trajectoire. Certains l’auraient dit égaré. Lui connaît son chemin et sait mieux que quiconque les vertus de la patience. Une qualité dont Dimitri Bussard a dû s’armer pendant le confinement. Exit les courses avec son équipe française de Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme, l’homme de 24 ans s’est offert des échappées solitaires dans le Jura. «J’apprécie l’extérieur. Dans cette région, je peux rouler dans des endroits avec peu de monde, proche du Marchairuz et du Parc naturel du Jura vaudois», raconte-t-il.
Pas un mot plus haut que l’autre. Dimitri Bussard connaît la discrétion. Son talent, il ne l’exhibe qu’en compétition, quittée en mars 2020 après seulement quatre épreuves disputées. Le Gimelan ne se montre...