"C'était une grave erreur", a reconnu le champion d'Italie. "Pour tout coureur, il y a des moments heureux et d'autres qui le sont moins. Cet épisode m'a mis dans un état de profonde colère. J'ai voulu remonter sur le vélo pour montrer autre chose. Cela m'a redonné une nouvelle motivation".
Dans le journal organisateur du Tour de Lombardie, la Gazzetta dello Sport, le Sicilien a expliqué avoir suivi l'entraînement, durant une semaine, derrière le scooter mené par son père, Salvatore, comme il le faisait dans ses jeunes années. "En théorie, il devait faire ce que je lui disais, à l'ancienne, avec pour seuls instruments les compteurs de kilomètres et de vitesse", a déclaré Nibali. "Sauf que l'allure lui semble toujours modérée et qu'il finit par ouvrir les gaz. On a fait de belles simulations de course. Un jour, j'avais même l'impression d'être au Tour de France tant ça allait fort. Cette semaine-là m'a redonné la sérénité".