«Au bout de six montées, un orage a éclaté et c’est devenu beaucoup trop dangereux de continuer…» Mirjana Neskovic n’a pas pu retenir ses larmes, dimanche en fin d’après-midi, lorsque la pluie a douché, au propre comme au figuré, ses espoirs de réussir son «Everesting» – discipline qui consiste à gravir les 8848 m du plus haut sommet du monde – en montant neuf fois au sommet de la Barillette depuis Chéserex.
«On est resté une heure et demie dans la voiture à regarder la météo toutes les cinq minutes, confie l’habitante d’Eysins, 39 ans. Et au final, on a décidé avec les gérants de B-Cycles (ndlr: les organisateurs de ce petit événement) de ne pas continuer. J’étais tellement déçue, surtout que j’étais encore vraiment bien physiquement et les conditions étaient magnifiques le matin. Sans la pluie, j’aurais pu le finir en 16 heures.»