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Formule 1: Ecclestone échappe officiellement à son procès

Les juges bavarois ont officiellement prononcé ce mercredi la fin du procès de Bernie Ecclestone pour "corruption et incitation à l'abus de confiance", le patron de la F1 s'étant acquitté de la somme de 100 millions de dollars.

13 août 2014, 17:07
Le Britannique Bernie Ecclestone, gérant des droits commerciaux de la F1, a été mis en accusation par le parquet de Munich. Il est mis en cause dans le cadre d'une vaste affaire de pots-de-vin.

Le patron de la Formule 1 Bernie Ecclestone s'est acquitté des 100 millions de dollars. Cette somme lui permet d'échapper à son procès pour corruption en Allemagne, permettant à la justice d'annoncer la fin de la procédure.

Le milliardaire britannique de 83 ans a payé "dans le délai imparti", soit une semaine après la décision du tribunal de Munich acceptant cette transaction, 99 millions de dollars à l'Etat régional de Bavière et un million à une fondation d'aide à l'enfance, selon un communiqué du tribunal.

Les juges bavarois ont officiellement prononcé mercredi la clôture du procès pour "corruption et incitation à l'abus de confiance" ouvert le 24 avril dernier. Bernie Ecclestone, qui niait ces accusations, encourait dix ans de prison. "Cette décision n'est pas susceptible de recours", précise une porte-parole du tribunal.

La loi allemande permet de négocier un arrêt des poursuites pénales contre une somme d'argent, pour peu que les juges valident l'accord entre le parquet et la défense. Un tel arrangement est possible même après l'ouverture de l'audience.

Bernie Ecclestone était jugé pour avoir versé 44 millions de dollars de pots-de-vin présumés, en 2006 et 2007, au banquier allemand Gerhard Gribkowsky, qui travaillait pour la banque publique bavaroise Bayern LB, en vue de conclure la vente des droits de la F1 au fonds d'investissement CVC Capital Partners.

Bernie Ecclestone ne contestait pas avoir payé ces 44 millions, mais il présentait cela comme le "prix du silence" pour que Gribkowky ne fasse pas de révélations gênantes sur son patrimoine au fisc britannique. Le banquier, lui, purge depuis juin 2012 une peine de huit ans et demi de prison pour corruption et fraude fiscale parce qu'il avait justement accepté cet argent.

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