pierre diserens
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Tout au long du week-end, les bruits des armes ont retenti dans la salle polyvalente de Tolochenaz où le Cercle d’escrime de Morges (CEM) organisait les Championnats suisses de fleuret. Une édition qui séparait sur deux journées les assauts pour les titres individuels masculins et féminins ainsi que par équipe où Morges, ainsi que Lausanne et Zurich faisaient figure de favoris.
Dix-huit hommes et sept femmes se sont donc affrontés dans une ambiance très chaleureuse, propre à l’escrime où Romands et Alémaniques échangèrent dans la bonne humeur. A la fin de chaque assaut, on refaisait le match avec passion, alliée au sourire, et l’affrontement était déjà presque oublié.
Plaisir et écart générationnel
Plus technique que ses pendants, à savoir l’épée et le sabre, le fleuret se veut plus offensif et récompense l’audace de l’attaquant. Apparu au début du siècle dernier comme arme d’entraînement, il est rapidement adopté...