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Un rictus constamment accroché à ses lèvres, un visage poupin, quasi juvénile et, surtout, un caractère affable assorti d'une disponibilité qui tranche avec quelques-uns de ses prédécesseurs en jaune. Christopher Froome paraît tellement sincère, presque naïf lorsqu'il était saoulé de questions autour du dopage, qu'il est forcément sympathique. Presque touchant.
Là où Bradley Wiggins pouvait être franchement désagréable, son compatriote se prête à toutes les obligations sans afficher la moindre contrariété. L'autre jour, alors qu'il avouait une grande fatigue, il avait commencé par s'excuser auprès des médias pour la - relative - brièveté de ce traditionnel échange. " C'est mon caractère, j'espère ne jamais changer ", confiait-il en 2012, alors que le grand public commençait à le découvrir. Sa vie, pourtant, va forcément évoluer. " C'est ce que tout le monde me dit. Moi, je veux rester le même et que ma vie reste identique ."