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L'assaut final des Nyonnais

Le RC Nyon affronte, samedi à Colovray (15h), Avusy en finale du championnat de Suisse de LNA. L'occasion de fêter les 40 ans du club.

31 mai 2012, 00:01
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sports@lacote.ch

J-2. Samedi après-midi (15h), dans les arènes de Colovray, les Nyonnais pisteront le 4 e sacre de leur histoire. Mais avant d'être consacrés champions de Suisse de LNA, version 2011-2012, et de fêter en catharsis les 40 ans de leur étendard, ils devront se défaire des Genevois d'Avusy, tenants du titre.

Finale de championnat toute électrique donc, entre les deux meilleures formations du pays. Mais les Vaudois partent avec de légers avantages. Sortis pre miers de la saison régulière, ils vont régater sur leurs terres, devant leurs aficionados. Et cette année, ils ont maté à deux reprises les "orange et noir" (14-8 et 5-11), piquant au vif l'orgueil de ceux qui avaient excellé l'an passé. A n'en pas douter, entre une cavalerie sûre de son fait, qui défend sa couronne, et des as saillants tapis dans l'ombre d'une saison parfaite, frottements il y aura.

 

Des chiffres impressionnants

 

Au sortir de la saison régulière les Nyonnais ont signé 17 victoires pour un match nul. Leur symphonie n'a véritablement "buggé" qu'une fois face au Rugby Club de Genève à l'extérieur (15-9). Et les Pirates de Nyon sont sortis vainqueurs, dans la douleur, d'une demi-finale de play-offs face à un Stade Lausanne recomposé (27-13).

Autrement dit, les pensionnaires de Colovray n'ont plus connu la défaite depuis le 5 novembre 2011. " Nous sommes montés en puissance tout au long de l'année 2012. Un groupe de 30-35 joueurs s'est peu à peu constitué, les postes ont été doublés, une concurrence saine a boosté l'équipe: de quoi nous permettre d'aller au bout de l'aventure , commente Patrice Philippe, coach des trois quarts nyonnais. J'avais peur qu'on tombe dans la facilité, qu'on se repose sur nos acquis. Mais la demi-finale face à Lausanne a obligé le groupe à puiser dans ses ressources, à lutter. C'est de bon augure pour samedi ", ajoute encore l'artisan en chef des deux derniers ovales dorés soulevés par les Nyonnais (2005, 2008).

 

Retrouver la lumière

 

Au regard de la saison écoulée, les Vaudois partent favoris. Mais gloire et prospérité sont bien vite refusées à qui ne manie pas le turnover des play-offs avec une délicatesse d'orfèvre. Huitante minutes de jeu, un geste intempestif, un cillement de trop, un raté obscur, et le Saint Graal se transforme en épitaphe: "Une saison pour rien". " Je suis déjà sous tension, on y est. Je n'assiste même plus aux entraînements, c'est trop dur à supporter. Et c'est vrai qu'on doit composer avec quelques imprévus, des blessés, mais les entraîneurs ont pu puiser dans le vivier du club pour les remplacer , lâche Jean-Pierre Pettmann, président du Rugby Club de Nyon. Il ajoute: J'espère que nous n'allons pas faire comme l'année passée et galvauder nos chances. Mais je ne le crois pas. Cette année, rigueur et discipline sont de mise, nous sommes en place ."

Côté nyonnais, l'excellent meneur de jeu Pesteil sera absent. Tout comme le plaqueur patenté Gery, privé de finale pour un obscur carton rouge. Mais l'inénarrable Bailly-Bechet, 3 e ligne aile de renom, retrouvera samedi le sable qui a fait son temple. Il contribuera peut-être - aux cô tés des Barthélémy, Wise, Dubois et consorts - au couronnement d'un club qui a par trop souvent laissé filer son heure de gloire dans un filet d'ombres.

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