C'est finalement le stade St-Jacques de Bâle qui devrait accueillir l'édition 2022 de la fête fédérale de lutte. Il était prévu d'organiser la manifestation à Aesch (BL), mais les paysans et les milieux écologistes y étaient opposés.
C'est donc le site de St-Jacques qui a été retenu, ont indiqué jeudi des représentants des associations de lutte suisse des deux Bâle. L'organisation de la Fête fédérale de lutte suisse et des jeux alpestres y est possible, ont-ils souligné.
Questions ouvertes
Le lieu de la fête fédérale de lutte de 2022 n'a toutefois pas encore été formellement décidé, et de nombreuses questions restent ouvertes. Lors d'une réunion qui s'est tenue jeudi, des représentants de l'exploitant du stade, du FC Bâle, du service de marketing de Bâle et des associations sportives des deux cantons se sont exprimés en faveur de l'organisation de la manifestation.
La décision définitive de déposer la candidature bâloise sera prise au printemps 2017. Si elle devenait réalité, cette édition ne devrait cependant pas attirer autant de spectateurs que celle de 2016 à Estavayer-le-Lac (FR), où les tribunes ont accueilli 50'000 personnes. La capacité du stade St-Jacques est de 40'000 personnes.
La Fête fédérale de lutte suisse et des jeux alpestres est organisée tous les trois ans. Les représentants de l'Association fédérale de lutte suisse prendront leur décision finale au printemps 2018. La manifestation avait déjà été organisée dans le quartier de St-Jacques en 1977. Pour 2022, elle pourrait avoir lieu autour du 1er août ou pendant la première semaine de septembre.
Site d'Aesch écarté
Le site d'Aesch, évoqué dans un premier temps, est définitivement écarté, selon l'association de lutte suisse de Bâle-Campagne. D'une part, les paysans ne voulaient pas mettre leurs terrains à disposition. D'autre part, plusieurs organisations de défense de l'environnement avaient fait part de leur opposition.
Lundi, des experts du demi-canton avaient présenté un rapport qui concluait que le terrain retenu à Aesch était bien trop étendu d'un point de vue écologique. Afin que la manifestation soit supportable pour le sol, l'agriculture et la nature, il aurait fallu réduire la surface de moitié, avait indiqué le Centre agricole d'Ebenrain à Sissach (BL).