«Pendant ma convalescence, j’étais tellement frustrée de ne pas pouvoir m’entraîner que j’ai bien vu que c’était ça que je voulais faire de ma vie.» Début 2019, après une sérieuse blessure au dos, Estelle Perriard a été contrainte au repos forcé. Et pourtant, malgré cette saison blanche et les coups durs répétés – elle s’est aussi fait opérer du coude –, la triathlète née à Genolier n’a jamais songé à tout plaquer.
«Le plus dur, ça a été quand j’ai repris le sport et que j’étais complètement à la rue, confie Estelle Perriard. Tous les entraînements étaient durs, même un simple footing. Je me disais: mais qu’est-ce que je fais là… J’ai vraiment dû me faire violence.»
Son année 2020 a tourné court avec l’arrivée du Covid, couplé à un manque de rythme et de confiance. Estelle Perriard n’a participé qu’à deux courses, dont une «catastrophique» aux Championnats du monde,...