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Le Code antidopage sera plus dur

La Conférence mondiale sur le dopage dans le sport, dont le coup d'envoi a été donné mardi à Johannesburg, va déboucher sur l'adoption du Code mondial 2015 qui conférera plus de pouvoirs à l'AMA et consoeurs pour mener leur combat.

12 nov. 2013, 19:38
Le manager de l'équipe Sky Dave Brailsford a écrit à l'Agence mondiale antidopage (AMA). Il a proposé de lui communiquer les détails chiffrés des performances de Christopher Froome.

Près de 15 ans après la première conférence, qui avait donné naissance à l'Agence mondiale antidopage (AMA) en 1999, la lutte antidopage se heurte à un manque de moyens mais aussi de volonté générale qui ont été soulignés à gros traits dans un rapport sur la piètre efficacité des actions menées.

Face au manque de volonté, l'AMA ne peut que constater son impuissance. Comme c'est le cas, par exemple, au Kenya, terre des meilleurs coureurs de fond de la planète, où selon des témoignages, les produits dopants circuleraient facilement dans les centres d'entraînement.

Malgré ces allégations et malgré les promesses faites par les autorités kényanes au président de l'AMA, John Fahey, qui s'est rendu dans le pays, rien n'a été fait par les autorités locales.

"J'ai fait de mon mieux et parlé à tout ceux que j'ai pu pour leur dire d'enquêter. Malheureusement en dépit des assurances offertes, cette enquête n'a pas été ouverte", a déclaré le patron de l'AMA, lors d'une conférence de presse en prélude à la Conférence.

"Je suis certain que les pouvoirs d'investigation que nous obtiendrons cette semaine via le code révisé permettra à l'AMA de traiter de manière plus efficace à l'avenir avec des personnes qui ont lâché l'affaire", a fait valoir John Fahey.

Selon un nouvel article du Code, l'AMA pourra "entreprendre ses propres enquêtes sur des violations des règles antidopage et d'autres activités susceptibles de faciliter le dopage".

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