La fédération internationale de lutte devra donc postuler pour espérer figurer à nouveau au programme olympique.
"C'est une grosse surprise. Une ou deux voix, peut-être, ont fait la différence entre le pentathlon moderne et la lutte", a indiqué une source proche du dossier. La lutte se retrouve face à sept autres sports qui frappent à la porte des JO: le squash, l'escalade, le karaté, le wushu - un art martial -, le baseball/softball, le wakeboard - un sport nautique - et les sports de roller. Une seule place reste à prendre au menu olympique des Jeux de 2020.
"Cette décision portait sur les 25 sports du noyau dur", a insisté Mark Adams lors d'une conférence de presse. "C'est juste une recommandation de la commission exécutive. C'est la session qui décidera quels sports composeront le meilleur programme pour 2020". Le CIO validera le programme des JO 2020 lors de sa session à Buenos Aires en septembre, qui confiera l'organisation de ces Jeux à l'une des trois villes finalistes (Istanbul, Madrid ou Tokyo).
Les 26 sports présents aux Jeux de Londres 2012 ont été revus en fonction d'une quarantaine de critères, comme leur popularité, leur universalité mais aussi leur bonne gouvernance, et c'est la lutte qui est arrivée en queue de peloton. En 2009, le softball et le baseball avaient connu un destin similaire quand ils avaient été évincés du programme des JO 2012.
La lutte est présente depuis les premiers Jeux modernes de 1896 à Athènes, avec une épreuve de lutte gréco-romaine dans une catégorie ouverte à tous. La lutte libre fit quant à elle ses débuts aux jeux de 1904. Les femmes participent aux épreuves olympiques depuis les jeux d'Athènes en 2004 en lutte libre.