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" Le lundi, cassés, nous étions tous chez le physio. " Certaines passions s'avèrent plus traumatisantes que d'autres. Alexandre Champendal, fervent amateur d'arts martiaux, sait de quoi il parle. L'habitant de Yens, 30 ans, a déjà vingt-quatre ans de pratique derrière lui. Et plusieurs résultats accrochés à son palmarès, dont cinq titres mondiaux de nunchaku de combat (arme composée de deux branches reliées). Récemment, le Vaudois en a rajouté un à sa collection: l'or mondial en tui shou, une lutte chinoise, lors des "Unified World Championships" en Toscane.
Dans un monde hétéroclite rempli de fédérations, à l'image de la boxe, l'organisateur italien a réussi à réunir trente-trois organisations martiales du monde. Pareil regroupement est une première. L'épreuve a rassemblé 6500 combattants issus de 90 pays. Lors de ce grand rendez-vous où quarante styles différents étaient (re)présentés, Alexandre Champendal a également décroché le bronze en kung-fu, forme traditionnelle chinoise (l'équivalent...