Les Barjots déferleront de nouveau par centaines samedi sur la place d’Armes de Bière. Au lieu de deux différents parcours de 5 et 9 km, jalonnés de respectivement 20 et 28 obstacles, les Barjots en découdront cette année sur un seul parcours de 7,5 km pour 27 obstacles. «Le choix d’un parcours unique se justifie par des raisons logistiques et permet aussi une meilleure gestion de la sécurité et des bénévoles, annonce Robert Bruchez. Nous nous sommes aussi rendu compte que seuls 25% des participants s’inscrivaient sur le grand parcours et le réalisaient parfois dans un esprit de compétition. Or, ce n’est pas du tout l’esprit de la maison.»
Tous à vos costumes
Car pour prendre part à la Barjot, il faut être un peu déjanté, aimer s’amuser et ne pas vouloir gagner. Le parcours, accessible aux sportifs de tous niveaux, n’est d’ailleurs pas chronométré. Chacun est libre de courir, marcher, trottiner ou sauter. Peu importe son niveau, c’est le plaisir de bouger et l’envie de se divertir qui priment avant tout. Les Barjots pourront en revanche rivaliser d’originalité pour tenter de remporter le concours du meilleur déguisement.
Mini-Barjot et After-Barjot
Le parcours version 2017 compte quatre nouveaux obstacles que Robert Bruchez se garde de dévoiler. Les nouveautés ne se situent d’ailleurs pas qu’au seul niveau des obstacles. Cette année, les enfants de 5 à 16 ans auront aussi leur course: la Mini-Barjot. «Elle se déroulera sur une portion du parcours des grands (ndlr: distance de 1.5 km), et les enfants évolueront seuls ou accompagnés de leurs parents, en fonction de leur catégorie d’âge», détaille l’organisateur de la manifestation. De quoi encore ajouter au caractère bon enfant si cher à Robert Bruchez. Petits et grands barjots pourront enfin conclure leur folle journée lors de l’After-Barjot, une fête rythmée et animée par un DJ.
Robert Bruchez précise enfin qu’il sera possible de s’inscrire sur place le jour de la course. «Les participants auront ainsi une bonne idée de la météo», fait-il judicieusement remarquer en se souvenant de la bise glaciale qui avait soufflé durant l’édition 2016. Mais, quelles que soient les conditions, il ne faudra pas avoir peur ni de se mouiller, ni de se salir…