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Les ramifications neuchâteloises du réseau Ferrari

De nouveaux éléments confirment l'existence de liens entre le réseau de dopage du docteur Michele Ferrari et diverses sociétés établies à Neuchâtel. Des liens que nous révélions la semaine dernière dans L'Express/L'Impartial (nos éditions du 27 octobre).

02 nov. 2012, 17:28
Lance Armstrong peut avoir petite mine...

De nouveaux éléments confirment l’existence de liens entre le réseau de dopage du docteur Michele Ferrari et diverses sociétés établies à Neuchâtel, des liens que nous révéléions la semaine dernière dans L'Express/L'Impartial (nos éditions du 27 octobre).

Nos collègues de la RTS démontrent, documents à l’appui, que le sulfureux médecin italien a bien effectué des versements sur des comptes de sociétés liés à l'homme d'affaires installé à Neuchâtel Marc Biver.
 
Un virement de 13 598 francs pour la société MBD en 1996 apparaît ainsi dans un dossier divulgué par l’Usada, l'Agence américaine antidopage dans son rapport sur Lance Armstrong MBD SA (Marc Biver Développement), devenue par la suite IMG Suisse, était la société à travers laquelle le manager luxembourgeois gérait les intérêts de plusieurs sportifs de renom (Tony Rominger, Alex Züller, Pirmin Zurbriggen, etc.). 
 
Lors de son interview télévisée et à travers son avocat, Marc Biver a mis en cause le rôle du procureur neuchâtelois Nicolas Feuz, qui a enquêté sur cette affaire dans le cadre d'une commission rogatoire de la justice italienne. Il lui reproche de ne pas respecter le secret de l’instruction.
 
Ce que réfute Nicolas Feuz que nous avons contacté hier: «Ces documents ne sont plus soumis au secret de fonction, dès lors qu'ils ont été rendus publics par l'Usada avec l'accord de la justice italienne et qu'au surplus, ils ont été rendus accessibles à tout public via le site internet de l'Usada».
 
Parmi ces documents, dont une partie est annexée à cet article, on trouve diverses preuves de versement de Lance Armstrong à la société neuchâteloise Health and Performance qui servait à gérer une partie des relations entre Lance Armstrong et Michele Ferrari. 
 
L’ex-administrateur de Health and Performance, Laurent M., a même échangé des e-mails avec le champion déchu. L’un d’entre eux (en date du 4 décembre 2006) figure dans le dossier transmis par la justice italienne à l’Usada.
 
On y lit en anglais: «Mon cher Lance, comme convenu avec Michele…». Par rapport à l'enquête de la justice italienne à laquelle il a collaboré dans le cadre d'une commission rogatoire, le procureur neuchâtelois se montre prudent:
 
«En l'état, le ministère public neuchâtelois se refuse à commenter ces documents, car l'analyse de ceux-ci et les déductions que l'on pourrait en tirer relèvent pour l'heure de la compétence de la justice italienne", indique Nicolas Feuz. Selon un principe juridique, la double poursuite est en effet interdite.
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