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Les visualisations des skieurs avant le départ, les manies des tennismen, basketteurs ou autres footballeurs. Avant chaque compétition, nombre de sportifs ont leurs rituels. Des gestes répétés, encore et encore. Pourtant, il faut dissocier les routines des superstitions. Deux comportements dont les effets diffèrent. Même si la frontière entre les deux peut s'avérer mince.
" Avec la superstition, le sportif associe un effet positif à un geste ou un objet. Il n'y a pas de rapport direct avec la performance. C'est arbitraire , fait remarquer Mattia Piffaretti, psychologue du sport. Ainsi, le signe de croix du footballeur entrant sur le terrain ou le fait de porter telle chaussette plu tôt qu'une autre est une croyance qui tient en otage le compétiteur. " Cela peut bien sûr avoir un effet positif, mais il y a aussi un gros risque de dépendance. Ce qui fragilise au final l'athlète ."