Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Michel Thétaz: "Un top 10 au général nous comblerait"

IAM Cycling, l'équipe hevlétique basée à Nyon, disputera son premier Tour de France. Entretien avec son fondateur, Michel Thétaz, avant le départ de la Grande Boucle samedi. L'homme rêve d'un top 10 au général et d'une victoire d'étape.

03 juil. 2014, 10:08
Michel Thétaz, patron d'IAM Cycling, se réjouit du Tour de France.

Participer à un grand tour était un objectif, voire une obsession. IAM Cycling a finalement été invitée à prendre part au Tour de France et à la Vuelta. La Grande Boucle, sa légende, fait rêver Michel Thétaz, le patron de l'équipe helvétique basée à Nyon. Il se confie à l'aube du départ du Tour, prévu samedi.

Michel Thétaz, cette première participation au Tour de France, c’était l’objectif prioritaire de votre saison, non?

Oui, une participation sur les grands tours est toujours un but. Cette année, nous avons la chance de pouvoir prendre part au Tour de France mais aussi à la Vuelta (ndlr: départ le 23 août). On sait les retombées et l’audience que de telles épreuves engendrent. Les courses par étapes – comme le Dauphiné libéré, le Tour de Romandie et le Tour de Suisse – étaient un but.

Quelles ambitions pour ce Tour de France?

Viser une place au général qui soit la meilleure possible. On compte sur Mathias Frank, notre leader. L’équipe a été structurée autour de lui, pour cet objectif. Marcel Wyss et Sébastien Reichenbach sont là pour l’épauler en montagne. Sylvain Chavanel et Heinrich Haussler amènent leurs qualités de puncheurs, et comme ils aiment les pavés, ils auront peut-être une opportunité à saisir lors de l’étape 5 (ndlr: prévue le 9 juillet, entre Ypres et Arenberg Porte du Hainaut, 155 km et neuf secteurs pavés).

Qu’en vous dites «la meilleure place possible»…

Une place dans les dix premiers du classement général nous comblerait.

A quelques heures du départ, quel est votre état d’esprit?

Il y a forcément une tension, on ressent de l’intensité. Mais également un certain calme car on a fait ce qu’il fallait pour être bien préparés. Cette semaine encore, nous avons fait plusieurs reconnaissances sur l’étape 5, qui empruntera une partie des pavés de Paris-Roubaix.

Cette étape 5, vous ne cessez de la mentionner. Ce n’est pas anodin, n’est-ce pas?

(Sourire) Vous avez raison. Cette étape constitue un objectif pour compléter celui du général. Certaines équipes Pro Tour pourraient perdre des minutes sur les secteurs pavés, alors que nous, nous possédons des coureurs qui aiment ce genre de course. Sur cette étape, Sylvain Chavanel et Heinrich Haussler seront privilégiés.

Interview complète à retrouver dans notre édition de vendredi

 

Votre publicité ici avec IMPACT_medias