valérie durussel
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Le cœur était lourd et la défaite face aux M20 de Kreuzlingen (9-18) difficile à digérer pour le CN Nyon, samedi. Les poloïstes nyonnais voulaient non seulement mettre un terme à leur série de défaites, mais aussi honorer d’une victoire la mémoire de leur gardien et ami, Nikolaos Papadopoulos (32 ans) décédé en début de semaine.
Les Nyonnais, conquérants et volontaires, étouffaient d’entrée de jeu les jeunes pousses thurgoviennes, leaders incontestables du championnat. A l’issue du premier quart, une correction se dessinait à l’horizon, le gardien adverse n’avait réussi à s’imposer qu’une seule fois face à ces «Piranhas» incisifs qui cadraient la totalité de leurs tirs et qui menaient déjà 4-1.
«On voulait vraiment gagner pour Niko. On a bien joué le premier quart, mais après on s’est fait asphyxier et le jeu est devenu statique. On est peut-être un peu bloqués dans nos...