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«On va pouvoir se raser le crâne»

En 2019, Valentin Gautier s’attaquera à la Transat Jacques-Vabre avec Simon Koster. Un projet à l’image de la Suisse: multiculturel et compétitif.

28 mars 2018, 00:01
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Dans le port de Lorient, en Bretagne, son port d’attache, on l’appelle «Le Banquier» – en raison des couleurs de son bateau (rouge et blanc) et de son sponsor (une banque lémanique). «Voilà que «Le Banquier» arrive», crie-t-on sur le ponton, lorsqu’il rentre à quai. Depuis 2016 et ses débuts dans les courses au large, Valentin Gautier trimballe sa suissitude sur les eaux du monde entier, la patrie solidement ancrée dans le cœur et fièrement arrimée sur la coque et la voile de son rafiot.

La force des symboles. En novembre 2019, le marin «couteau-suisse» de Mies (comme il se présente sur son site Internet) fera sauter le Röstigraben: il s’attaquera à la Jacques-Vabre en compagnie de Simon Koster, histoire de traverser l’Atlantique, du Havre à Salvador de Baia, passer le point mythique du Pot-au-noir, en ralliant Genève à Zurich. Valentin, constructeur naval de formation, a appris à naviguer sur...

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