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Paris-Roubaix: la SNCF porte plainte contre X

Dimanche, lors de la course cycliste Paris-Roubaix, plusieurs coureurs ont passé sous les barrières d'un passage à niveau d'une ligne de TGV. S'il n'y, par chance, pas eu de blessé, la SNCF a décidé de porter plainte contre X.

13 avr. 2015, 10:16
Plusieurs cyclistes ont pris un risque inconsidéré en franchissant les barrières du passage à niveau.

La SNCF a annoncé lundi avoir décidé de porter plainte contre X à la suite du franchissement dimanche par plusieurs coureurs de la course Paris-Roubaix d'un passage à niveau fermé sur la commune de Wallers (Nord).

"Lors de la course cycliste Paris-Roubaix qui s'est disputée hier, plusieurs coureurs ont franchi délibérément et contrairement à toutes les règles de sécurité un passage à niveau fermé", a indiqué la SNCF, dans un communiqué.

Le passage d'un TGV qui a provoqué la fermeture des barrières automatiques a fractionné dimanche le peloton de Paris-Roubaix dont une partie a forcé le passage malgré l'interdiction réglementaire.

"De tels agissements sont au minimum passibles d'une contravention pénale", a souligné la SNCF ajoutant que ce type d'"infractions au code de la route ont causé en 2014, la mort de 29 personnes".

La SNCF a souligné avoir "décidé de porter plainte contre X, laissant le soin à l'enquête de déterminer la nature des responsabilités en cause, comme leurs auteurs".

De nombreux coureurs sont passés outre le feu rouge, ce qui est interdit sous peine de déclassement, avant que les officiels bloquent les autres concurrents, quelques secondes avant le passage du TGV.

"Des millions de téléspectateurs ont pu constater en direct cette infraction extrêmement grave et irresponsable qui aurait pu être tragique. En effet quelques secondes après, un TGV circulait sur cette voie et aurait pu percuter le peloton", a ajouté la SNCF.

"SNCF Réseau investit plus de 30 millions d'euros chaque année pour sécuriser les passages à niveau et pour mener des campagnes d'information et de prévention. Ces actions ont permis de diviser par deux le nombre de morts en 10 ans", selon la même source.

"Il n'a pas été possible aux coureurs de tête de s'arrêter dans des conditions de sécurité suffisantes", a estimé dimanche après l'arrivée le président du jury des commissaires, le Belge Guy Dobbelaere. "Le peloton se trouvait à 10 mètres lorsque les barrières ont commencé à se fermer".

"En neutralisant la course pendant quelques instants, pour ne pas pénaliser ceux qui se sont arrêtés, on a respecté l'esprit du règlement", a déclaré à l'AFP le directeur de course Thierry Gouvenou.

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