A ZERMATT
La station de Zermatt est interdite aux automobiles. Il est par conséquent obligatoire de se parquer à Täsch et d'utiliser les trains - toutes les 20 minutes - à destination de la station. Au contraire des autres années, les départs sont prévus toutes les 45 minutes au lieu d'une heure. Mercredi soir, la dernière vague s'élancera à 1 heure du matin alors que les élites partiront à 2 et 3 heures du matin le vendredi soir.
A AROLLA
Le petit village du fond du val d'Hérens sera pris d'assaut dans les nuits de mercredi à jeudi et de vendredi à samedi. Pour deux raisons: d'abord pour acheminer entre 3 et 6 heures du matin par bus les équipes au départ de la "petite" patrouille, logées en divers endroits du val d'Hérens. Ensuite, pour les nombreux ravitailleurs qui viennent à la rencontre des concurrents partis de Zermatt. Il est donc fortement recommandé de faire du covoiturage, de prévoir une fourchette de temps suffisamment large pour ne pas rater les coureurs. La priorité sera de toute façon donnée aux transferts des patrouilleurs.
A VERBIER
Là-aussi, mieux vaut s'y prendre à l'avance pour ne pas rater l'arrivée des coureurs. Si les élites sont annoncées pour le samedi matin vers 8 heures, les autres patrouilles défileront d'heure en heure durant les journées de jeudi et de samedi. Pour ne pas rencontrer de problème de parking, il est recommandé de laisser sa voiture au Châble et de rejoindre Verbier en utilisant la télécabine.
SUR LE PARCOURS
Il existe plusieurs possibilités pour se rendre sur le parcours de la Patrouille des Glaciers et assister à la course. La place la plus connue reste le sommet du couloir de la Rosablanche. Pour s'y rendre en skis de randonnée, Téléverbier ouvrira ses installations le jeudi et le samedi dès 4 h 30 du matin à destination du col des Gentianes. De là, il faut remonter le col de la Chaux et le col de Momin en direction de la Rosablanche. Chaque personne qui réalise cet itinéraire le fait sous sa propre responsabilité et doit disposer des connaissances nécessaires pour s'orienter et évaluer les dangers. D'autant que le danger d'avalanches est désormais de 3 sur 5. Variante moins fatigante pour les jambes mais nettement moins économe, l'hélicoptère. Plusieurs compagnies proposent des vols vers ce sommet. A condition de pouvoir voler.
EN LIVE SUR SMARTPHONE
Sur une distance comme celle de la Patrouille des Glaciers, il est parfois très difficile d'estimer son heure d'arrivée. L'application PdG 2014 développée par Swisscom permet de suivre en live les patrouilles. Chaque équipe se voit remettre un téléphone de secours qui comporte un signal GPS que tout un chacun peut suivre. Reste maintenant à voir ce que le ciel va nous réserver.
Une vue aérienne du parcours