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Présidentes, elles laissent leur ego et la peur de l'échec au vestiaire

Les femmes à la tête de clubs sont encore minoritaires. A Nyon, trois ont repris une société sportive mal en point. Sans chercher la gloriole, ni appréhender leurs lacunes.

25 nov. 2013, 00:01
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A Nyon, elles sont trois à se retrouver à la tête d'un club dans un sport à prédominance masculine. Horizons différents mais une même passion: Antonietta Pas carella, Viviane Freymond et Barbara Pythoud-McAllister sont surtout sorties du bois lorsque leur club se retrouvait dans la tourmente. " Je ne me sentais pas de le faire, mais je voulais à tout prix éviter la dissolution du club, alors je me suis lancée ", explique Antonietta Pascarella, mère de famille de 47 ans devenue prési dente du FC Italia Nyon (3 e li gue) cet été, alors que le club de Marens s'extirpait tout juste d'une saison à scandales.

Alors que la maison - fissurée de partout - menaçait de s'effondrer, ces femmes sont montées au front sans hésiter. " Je ne sais pas si nous sommes plus courageuses que les hommes; eux soupèseront davantage le pour et le contre avant; nous,...

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