L'écurie Lotus F1 ne fera pas appel de la suspension de Grosjean pour une course, le Grand Prix d'Italie, et annoncera «dès que possible» le nom de son remplaçant, la semaine prochaine à Monza, a-t-elle annoncé dimanche soir dans un communiqué.
Grosjean en a profité pour s'excuser: «Je souhaite m'excuser auprès de tous les pilotes concernés et de leurs fans», écrit Grosjean dans ce communiqué. «Quand toute sa vie est organisée autour de la course, ne pas pouvoir participer (à un GP) est probablement l'une des pires expériences qu'on peut traverser».
Les commissaires de course ont estimé que Grosjean, 26 ans, avait commis une «faute extrêmement grave» assortie d'une «erreur de jugement», en «éliminant» deux des «principaux animateurs du championnat», l'Espagnol Fernando Alonso (Ferrari) et le Britannique Lewis Hamilton (McLaren).
«Je respecte le verdict des commissaires (...) Heureusement, personne n'a été blessé (...) Je peux juste dire que cette journée fait partie d'un processus qui fera de moi un meilleur pilote», conclut Grosjean.
10 places pour Maldonado
Par ailleurs, Pastor Maldonado (Williams-Renault) sera pénalisé de dix places sur la grille de départ du Grand Prix d'Italie pour avoir volé le départ du GP de Belgique, puis provoqué une collision avec une autre voiture. Le Vénézuélien a écopé de cinq places de pénalité pour chacun des deux incidents, soit dix places au total.
Sans attendre que les feux rouges s'éteignent, Maldonado, déjà pénalisé de trois places samedi pour avoir ralenti l'Allemand Nico Hülkenberg (Force India) au début des qualifications, a bondi de sa 6e place sur la grille à la 3e place au premier virage. Il s'est ensuite arrêté au stand à la faveur de la neutralisation par la voiture de sécurité puis, une fois revenu en course, a tout de suite accroché la Marussia de l'Allemand Timo Glock, ce qui a provoqué son abandon, train avant et aileron avant abîmés, dès le 5e tour.