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SP80, le défi totalement fou de trois ingénieurs de la région

Depuis 2018, Xavier Lepercq (Lausanne), Mayeul van den Broek (Morges) et Benoît Gaudiot (Denges) se sont lancés à l’assaut du record de vitesse à la voile. En plus d’être un défi exceptionnel, le projet SP80 pourrait apporter des solutions inédites à la discipline.

16 déc. 2020, 16:00
Benoît Gaudiot, Xavier Lepercq et Mayeul van den Broek (devant de g. à dr.) peuvent s'appuyer sur toute une équipe d'étudiants et d'ingénieurs à l'EPFL.

En 2012, les Australiens de Vestas Sailrocket ont fait des vagues dans le milieu de la navigation en s’emparant du record du monde de vitesse à la voile, passant la barre des 65 nœuds. Depuis cet exploit, plus rien ou presque. Mais c’était compter sans la rencontre de Xavier Lepercq, Mayeul van den Broek et Benoît Gaudiot, trois mordus de voile, de kitesurf et de vitesse, évidemment.

Réunis en 2018 sur les bancs de l’EPFL, les trois Français se sont mis en quête de surpasser – ou plutôt de déclasser, devrait-on dire – le record actuel en atteignant les 80 nœuds, soit 150 km/h. «C’est vrai que c’est ambitieux, mais on pense vraiment qu’on peut le faire, sourit Mayeul van den Broek, habitant de Morges. Le record n’a pas été tenté depuis 2012 et la façon dont on conçoit les bateaux a bien évolué depuis.»

Il suffit de jeter un...

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