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Street workout: «On ne nous considère pas encore comme un vrai sport»

Alors que la discipline ne cesse de grandir chez les amateurs, son essor au plus haut niveau national ne semble pas atteindre l’évolution espérée. Pour le plus grand désespoir des athlètes.

19 juin 2019, 17:00
Quatre membres de la team "Blunit" d'Etoy étaient présents aux Championnats suisses: (de g. à dr.) Ugo Rattenni, Michele Kleiner, Jean-Paul Mercier et son frère, Gabriel.

Le street workout ne cesse d’attirer de plus en plus de personnes dans ces parcs. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, cette discipline mêlant musculation et gymnastique peine toutefois à se faire une place au plus haut niveau national. Le week-end dernier, dans le plus grand des anonymats, ils étaient seulement une dizaine de concurrents – et à peine 100 curieux – à s’être donné rendez-vous pour les Championnats suisses à Berne.

Un affront quand on sait les heures d’entraînements que demande ce sport avant d’atteindre un bon niveau. «C’est clair qu’on n’a pas la reconnaissance espérée. Pour l’instant, on ne nous considère pas comme un vrai sport», lâche d’emblée Ugo Rattenni, à l’origine du parc d’Etoy. Michele Kleiner, qui pratique le street workout depuis deux ans, le rejoint: «La compétition était sympa mais on voit que ce n’est que les débuts de la discipline.»

Une organisation qui laisse à...

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