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Swiss Cycling: Richard Chassot démissionne

Le président de Swiss Cycling Richard Chassot a annoncé sa démission avec effet immédiat.

22 août 2013, 12:30
The Tour de Romandie, TDR, director Richard Chassot during the first stage, a 184,5 km race from Morges to La Chaux-de-Fonds, in Morges, at the 66th Tour de Romandie UCI ProTour cycling race in La Chaux-de-Fonds, Switzerland, Wednesday, April 25, 2012. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)

Richard Chassot a démissionné avec effet immédiat de son poste de président à Swiss Cycling. En place depuis mars 2012, le Fribourgeois a justifié son choix par les divergences apparues au sein de son comité directeur dans l'affaire Pat McQuaid.

Pour mémoire, Swiss Cycling avait décidé dans un premier temps d'endosser la candidature de l'Irlandais à la présidence de l'UCI, celui-ci étant membre de Swiss Cycling et n'ayant pas reçu le soutien de sa propre fédération nationale. Reste que Swiss Cycling a fait volte-face et annoncé mercredi qu'elle retirait son soutien. Une décision prise contre l'avis de son président.

"La semaine dernière, nous avons procédé à un nouveau vote et la majorité de mon comité directeur était toujours favorable au soutien de Pat McQuaid", a expliqué Richard Chassot, contacté par Sportinformation. "Trois membres restaient toutefois opposés. Et les jours suivants, agissant dans mon dos avec d'autres détracteurs de McQuaid, ils ont réussi à obtenir le retrait de Swiss Cycling", a continué le Broyard, qui n'a pas hésité à parler d'un "petit coup d'Etat".

Ne s'estimant plus soutenu, il a alors décidé de renoncer à son poste. "Sans confiance et sans transparence, cela ne vaut pas la peine de continuer. Le cyclisme suisse pourrait en pâtir et, de mon côté, j'ai suffisamment d'autres mandats pour m'occuper", a relevé celui qui est aussi notamment le patron du Tour de Romandie. Pour le remplacer, Swiss Cycling a nommé le vice-président Franz Gallati, qui assurera l'intérim en attendant la prochaine assemblée des délégués.

Victime collatérale

Mercredi, pour justifier son désengagement vis-à-vis de Pat McQuaid, Swiss Cyling avait expliqué que le risque financier était trop important. Une défaite lors de l'arbitrage - demandé par les trois membres récalcitrants du comité directeur - aurait coûté 100'000 francs de coûts judiciaires à la Fédération suisse. "C'est faux", a rétorqué Richard Chassot. "Pat McQuaid s'était engagé à payer lui-même en cas de défaite lors de l'arbitrage", a-t-il assuré. "Je persiste à dire que Swiss Cycling n'avait pas de raison de bloquer la candidature de Pat McQuaid", a-t-il dit.

Dans cette affaire, Richard Chassot peut être considéré comme une victime collatérale du duel féroce auquel se livrent McQuaid et l'autre candidat à la présidence de l'UCI, le Britannique Brian Cookson. Depuis plusieurs semaines, les deux hommes n'en finissent plus de s'attaquer violemment en vue de l'élection du 27 septembre à Florence, multipliant ainsi les manoeuvres pour saper le camp ennemi.

Privé du soutien de Swiss Cycling, McQuaid n'a désormais plus qu'une seule alternative pour se présenter face à Cookson. L'Irlandais, à la tête de l'UCI depuis 2005, doit s'en remettre à un amendement des statuts permettant à un candidat de pouvoir se présenter à la présidence s'il a reçu le soutien de deux fédérations membres avant le 30 août 2013, ce qu'il a obtenu avec la Thaïlande et le Maroc. Reste maintenant à savoir si cet amendement sera accepté.

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