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Tapis dans l’ombre, ils sont la pierre angulaire des concours hippiques

Sans eux, pas de concours hippiques. Eux, ce sont les constructeurs de parcours qui, avant chaque épreuve, imaginent les tracés et leurs obstacles, à l’image de Michel Pollien, Léa Wipraechtiger et David Kohnké, qui ont œuvré le week-end dernier lors du 6e Summer Classic d’Apples.

22 juil. 2019, 16:30
Les maîtres du parcours (de g. à dr.): Michel Pollien, Léa Wipraechtiger et David Kohnké.

Leurs noms sont écrits en petit dans les programmes des concours hippiques. Pourtant, les constructeurs endossent un rôle primordial et délicat: la création des parcours, qu’ils doivent imaginer roulants, techniques avec, en ligne de mire, l’amour du cheval.

Michel Pollien, le plus titré des cavaliers vaudois, Léa Wipraechtiger, une des rares femmes constructrices, et David Kohnké, étaient ce week-end au bord de la piste du concours d’Apples pour parler de leur passion, tout en ayant un œil sur ce qui se passait sur la piste!

De cavalier à constructeur

On ne présente plus Michel Pollien. Invincible durant les années 1980-2000, le cavalier de Malapalud écumait toutes les places de concours. Gagnant ou plus éloigné dans le classement, il avait toujours le sourire. «Je ne rouspétais jamais sur les constructeurs, ce qui m’a valu le prix du fair-play», dit-il en riant avant de revenir sur sa propre expérience en la matière....

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