Lundi soir, à la veille du jour de repos du Tour de France 2012, un coureur de l'équipe tricolore «Cofidis» a été interpellé.
Il s'agit de Rémy Di Grégorio, arrêté suite à une descente de police dans l'hôtel de l'équipe française à Bourg-en-Bresse. Mis sous écoute depuis un an dans le cadre de l'affaire "Astana", il a été placé en garde à vue mardi.
Selon la juge d'instruction en charge de l'affaire, «l'enquête concerne une présomption de dopage ouverte l'an dernier, mais qui a connu une actualité ces jours-ci dans le cadre du Tour de France 2012.»
Deux hommes auraient également été placés en garde à vue à Marseille, pour une affaire présumée de trafic de produits dopants. Le parquet de la cité phocéenne n'a pas souhaité en dire plus.
Le manager de l'équipe, Yvon Sanquer, a déclaré mardi après-midi qu'il s'agissait d'un cas isolé et que le coureur interpellé était suspendu à titre conservatoire. Il a précisé que si les faits reprochés à Rémy Di Grégorio devaient être avérés, ce dernier serait licencié.
C'est la deuxième fois en cinq ans que «Cofidis» est visée par la justice. En 2007, Cristian Moreni avait été contrôlé positif à la testostérone; l'équipe s'était retirée de la compétition.