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Tour de France: Rui Costa remporte une deuxième étape

Alberto Rui Costa est l'un des hommes en fort de cette troisième semaine. Trois jours après son succès à Gap, en solitaire déjà, le Portugais s'est encore imposé au Grand-Bornand. Au niveau du général, il n'y a pas de gros changements.

19 juil. 2013, 18:00
Rui Alberto Costa of Portugal crosses the finish line to win the nineteenth stage of the Tour de France cycling race over 204.5 kilometers (127.8 miles) with start in in Bourg-d'Oisans and finish in Le Grand-Bornand, France, Friday July 19 2013. (AP Photo/Peter Dejong)

Sacrifié à Saint-Amand-Montfrond alors qu'il avait un top 10 au général dans les jambes, Alberto Rui Costa a trouvé de quoi se consolé. Si on ne lui avait pas demandé d'attendre, en vain, Alejandro Valverde, freiné par un incident mécanique, le Portugais n'aurait pas eu l'occasion de se glisser dans les échappées. Dès le moment où il n'était plus concerné par le général, il en a largement profité puisqu'après Gap, où il s'était imposé en solitaire, il lève une deuxième fois les bras en l'espace de quatre jours Au Grand-Bornand, c'est en homme très fort qu'il est sorti du groupe d'échappés dans le Col de la Croix Fry. Et qu'il revenu très vite sur Pierre Roland, tout seul à l'avant depuis plusieurs dizaines de kilomètres.

Alberto Rui Costa a fait la jonction à 20 km de l'arrivée. Au sommet de la dernière difficulté, il comptait déjà une minute d'avance sur les cinq coureurs derrière lui. Sur la ligne, le dernier vainqueur du Tour de Suisse précède Andreas Klöden, le vétéran allemand, de 48 secondes. "Je ne me sentais pas capable de gagner cette étape", témoigne le Portugais. "Finalement, je me suis senti moins bien que je ne l'imaginais en début de journée. J'ai attendu la dernière ascension pour attaquer et revenir sur Pierre Rolland. C'est le même scénario que lors de ma victoire à Gap."

Alberto Rui Costa fête un troisième succès sur le Tour de France.

Pas de bagarre entre les favoris

Au niveau du général, il ne s'est strictement rien passé jusqu'au dernier kilomètre du Col de la Croix Fry lorsque Joaquim Rodriguez a accéléré, entraînant derrière lui Nairo Quintana. Derrière, Alberto Contador et Christopher Froome n'ont pas eu de peine pour leur prendre la roue. Quand bien même les Saxo ont à nouveau fait la descente, sans y croire vraiment, les favoris sont arrivés ensemble sur la ligne au Grand-Bornand. Ils concèdent 8'40 à Rui Costa. "C'était l'une des journées les plus difficiles de ce Tour de France avec plus de 4500 mètres de dénivellé", constate Chris Froome. "Heureusement, mes équipiers m'ont bien protégé. Notre objectif était de rouler ensemble et de suivre les favoris de cette étape. Maintenant, il reste 125 km jusqu'à la dernière étape à Paris."

Alberto Contador et les autres prétendants n'ont donc rien tenté de vraiment sérieux. "Il ne servait à rien d'attaquer dans ces descentes qui ne présentaient pas beaucoup d'intérêt", explique Alberto Contador. "Nous avons surtout travaillé dans l'optique du classement général par équipes. A un moment, j'ai eu envie d'attaquer. Puis je me suis ravisé et nous avons décidé qu'il était préférable d'arriver ensemble, avec Roman Kreuziger."

Lâché du groupe des favoris à 40 km de l'arrivée, lorsque les Saxo ont assuré le temps en tête de peloton, Steve Morabito termine 94e à 27'15 de Rui Costa. Au général, il n'est plus que 33e du général. Mais depuis sa journée difficile à l'Alpe d'Huez, il ne se faisait plus d'illusion quant à un éventuel top 20 à Paris.

Une difficile ascension sur Semnoz

Samedi, la dernière étape de montagne emmènera le peloton d'Anney à Annecy-Semnoz. Après quatre petites côtes, les coureurs grimperont au Mont Revard (15,9 km à 5,6%) avant l'ascension finale difficile sur Semnoz (10,7 km à 8,5%). La seule incertitude réside dans les deux coureurs qui accompagneront Christopher Froome sur le podium. Alberto Contador, Nairo Quintana, Roman Kreuziger et Joaquim Rodriguez se tiennent en 47 secondes.

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