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UEFA: dans son discours d'adieu, Platini assure que "sa conscience est tranquille"

Mercredi, le congrès de l'UEFA élit son nouveau président à Athènes. Michel Platini, suspendu pour une période de 4 ans, s'est montré confiant dans son discours d'adieu.

14 sept. 2016, 10:34
Michel Platini a fini son discours la voix un peu chevrotante, pris par l'émotion, avant de quitter la salle sous des applaudissements respectueux.

"Sachez simplement que ma conscience est tranquille", a assuré Michel Platini, suspendu quatre ans de toute activité liée au football dans un discours d'adieux au congrès de l'UEFA à Athènes, chargé d'élire son successeur à la présidence.

"Je suis certain de ne pas avoir commis la moindre faute, et que je continue le combat judiciaire", a ajouté l'ancien capitaine des Bleus.

"Au revoir et merci (...) Amis du football, à bientôt", a conclu Platini, qui a fini son discours la voix un peu chevrotante, pris par l'émotion, avant de quitter la salle sous des applaudissements respectueux des représentants des 55 fédérations composant l'UEFA.

Comme l'a révélé L'Equipe lundi, Platini doit recevoir vendredi les motivations du Tribunal arbitral du sport (TAS) qui a réduit de six à quatre ans sa suspension de toute activité liée au football. En fonction de ces documents, l'ex-star de la Juventus Turin se réserve le droit d'aller devant des tribunaux civils.

"Vous allez poursuivre cette belle mission - servir le football - sans moi, pour des motifs sur lesquels je ne souhaite pas revenir", a-t-il encore lancé au congrès de l'UEFA.

Platini a été sanctionné dans l'affaire du paiement controversé de 2 millions de la part de Joseph Blatter, ex-président de la Fifa, sur la base d'un contrat oral.

"Je ne tiens pas grief à tous ceux qui ne m'ont pas soutenu", a-t-il ajouté mercredi.

Et d'insister : le football est "un jeu avant d'être un produit, un sport avant d'être un marché, un spectacle avant d'être un business".

Le triple Ballon d'Or a même paraphrasé Shimon Peres, ancien président d'Israël et prix Nobel de la paix, qui avait déclaré "Jérusalem est une flamme" au congrès de l'UEFA à Tel Aviv en 2010. Platini s'en est inspiré : "Pour des millions de gens à travers le monde, le football aussi est une flamme".

"Il n'existe pas plusieurs footballs, celui des grandes nations et celui des petites, celui des grands clubs mondialisés et celui des rendez-vous du dimanche entre copains, mais un seul", a-t-il appuyé. Sans doute fait-il ici allusion à la réforme de la Ligue des champions qui va garantir quatre places à l'Espagne, l'Angleterre, l'Allemagne et l'Italie pour la période 2018-2021. Une refonte qui va à l'encontre des principes de Platini, qui avait essayé d'ouvrir la C1 à des petites nations.

 
 
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