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Un cycliste, un boxeur et un entraîneur suisses condamnés pour dopage

Nicolas Schnyder (cyclisme sur route), Jean-Jacques Ramelet (entraîneur de boxe) et Lorand Lubishtani (boxe) ont été condamnés par la Chambre disciplinaire de Swiss Olympique pour dopage.

22 août 2012, 10:30
Des produits dopants provenant de Suisse ont été saisis en Italie vendredi.

La Chambre disciplinaire pour les cas de dopage de Swiss Olympic a condamné Nicolas Schnyder (cyclisme sur route) pour dopage à la testostérone. Jean-Jacques Ramelet (entraîneur de boxe) est sanctionné pour avoir donné une substance interdite à l’un de ses athlètes, et Lorand Lubishtani (boxe) a été condamné pour avoir refusé de se soumettre à un contrôle antidopage.

La Chambre disciplinaire pour les cas de dopage de Swiss Olympic a condamné le cycliste Nicolas Schnyder (25 ans) à une suspension de deux ans à partir du 18 septembre 2010 et au versement de 6500 francs (paiement d’une amende de 3000 francs, de 1500 francs pour les frais de contrôle des échantillons A et B, tous deux positifs, d’une indemnité de 1000 francs à l’Agence « Antidoping Suisse », et de 1000 francs pour les frais de procédure).
 
Le coureur avait été contrôlé le 18 septembre 2010 à l’occasion d’une compétition en Italie et convaincu de dopage à la testostérone.
 
Le contrôle avait été effectué par l’Union cycliste internationale (UCI), ce qui explique la longueur de la procédure : Swiss Cycling n’a été informé par l’UCI qu’au printemps 2011, et il a fallu ensuite attendre les résultats de l’analyse de l’échantillon B effectuée par un laboratoire à Rome avant que la Chambre disciplinaire pour les cas de dopage ne puisse entamer, au printemps 2012, la procédure à la demande d’« Antidoping Suisse ».
 
Pendant tout ce temps, Schnyder a été suspendu provisoirement.
 
Un entraîneur de boxe suspendu deux ans
 
L’entraîneur de boxe Jean-Jacques Ramelet a été condamné par la Chambre disciplinaire pour les cas de dopage pour possession de nicéthamide, une substance interdite selon la liste des produits interdits, et remise de ce produit à Vaton Zyberi, un athlète mineur dont il s’occupait.
 
Ce dernier a été contrôlé positif à la nicéthamide suite à un contrôle en compétition effectué le 6 mars 2011.
 
Ramelet a reconnu les faits et a été condamné à une suspension de deux ans à partir du 1er juin 2012 et au versement de 1200 francs (paiement d’une amende de 100 francs, d’une indemnité de 500 francs à l’Agence « Antidoping Suisse », et de 600 francs pour les frais de procédure).
 
Cette suspension de deux ans signifie, conformément au Code de l'AMA (Art. 10.10) et au Statut concernant le dopage de Swiss Olympic (art.10.10.1), qu’à quelque titre que ce soit, il ne pourra participer à aucune compétition ou activité autorisées, conduites ou organisées par une fédération affiliée à Swiss Olympic ou par une association, respectivement un club, affiliés à cette fédération, sauf à des programmes d’éducation ou de réhabilitation antidopage autorisés.
 
Vaton Zyberi a été condamné le 29 novembre 2011 pour dopage par le Tribunal arbitral du sport (TAS) et averti (pas de suspension, mais retrait de son titre de champion de Suisse de la catégorie des juniors -75kg, obligation de restituer la distinction et les prix éventuellement obtenus à l’occasion des championnats suisses du 6 mars 2011 et condamnation au paiement de 320 francs pour les frais de contrôle de l’échantillon A, positif, et de 588 francs de participation aux frais de procédure).
 
Dans son jugement du 8 juin 2011, la Chambre disciplinaire pour les cas de dopage a retiré à l’athlète son titre de champion de Suisse ainsi que ses éventuels prix et distinctions, mais ne l’a toutefois ni suspendu ni averti pour cause de dopage. « Antidoping Suisse » a recouru contre cette décision auprès du TAS.
 
Refus de se soumettre à un contrôle antidopage
 
Le boxeur Lorand Lubishtani (18 ans) a refusé de se soumettre à un test d’urine à l’occasion d’un contrôle effectué à l’entraînement le 16 avril 2012. Il a reconnu les faits et a été condamné pour cela par la Chambre disciplinaire pour les cas de dopage à une suspension de deux ans à partir du 8 mai 2012 et au versement de 1800 francs (100 francs d’amende, 900 francs d’indemnité à l’Agence « Antidoping Suisse » et 800 francs de frais de procédure).
 
Les parties, de même que les fédérations internationales concernées et que l’AMA, peuvent faire appel de cette décision devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne dans les 21 jours qui suivent sa notification. Les décisions prises par la Chambre disciplinaire pour les cas de dopage peuvent être portées devant le TAS
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