Dimitri Bussard (22 ans) n’a pas encore pris l’accent tricolore. Il n’a pas non plus trinqué à la gloire des Bleus après la finale de la Coupe du Monde. Le jeune homme de Gimel s’épanouit pourtant dans l’Hexagone. Après le retrait du Team Humard Vélo-Passion (son ex-équipe) des pelotons, lui est venu une soudaine envie de voir du pays. «En France, le calendrier est plus dynamique et le niveau plus élevé», confie le coureur de Bourg Ain Cyclisme, une formation de 1re division nationale (DN1). Idéal quand on goûte à l’ambition comme celui qui est toujours licencié au Cyclophile Lausannois.
Et puis, faut-il se l’avouer, le cyclisme helvétique se recherche depuis plusieurs saisons un second souffle. Les timides expériences d’Akros ou d’IAM Excelsior ont un peu changé la donne, sans permettre le retour aux lustres d’antan. Alors, Dimitri Bussard a tissé seul son bonhomme de chemin. «L’équipe Bourg Ain Cyclisme...