Bernard Stamm (Saint-Prex): «Le but est de l’emporter»
«Au départ d’une course, le but est toujours de l’emporter. C’est mon esprit de compétition qui me le dicte. Toutefois, il faut premièrement arriver au bout. On a fait le maximum pour mettre toutes les chances de notre côté. Nettement plus d’efforts ont été faits sur la fiabilité du bateau, mais également sur la performance. Mon bateau a ainsi été construit avec des matériaux idéaux, grâce à l’expérience du chantier «Decision». On a aussi beaucoup travaillé pour éliminer les énergies fossiles ainsi que sur le pilote automatique, qui est importantissime puisqu’on laisse parfois l’ensemble du projet entre les mains de cette machine stupide. Pour une telle expérience, il faut être extrêmement motivé. Le Vendée Globe est très compliqué puisque c’est une course éliminatoire. En 2008, j’étais prêt mais je n’ai pas connu de réussite. Cette fois, c’est différent. Le bateau est un adolescent. A moi d’être assez intelligent pour me servir de ses qualités et connaître ses défauts. Ce qui est sympa, c’est qu’il est comme je l’ai souhaité.»
Dominique Wavre (Genève): «Difficile à définir»
«Le scénario est à chaque fois particulier et il est difficile de le définir à l’avance. Il s’agit certainement de l’épreuve sportive la plus longue au monde. Je me sens en pleine forme et le bateau est mieux préparé que la dernière fois. Malgré les impondérables, j’espère, dans l’ordre, arriver au bout, mettre le plus de concurrents derrière moi et enfin essayer de gagner. L’expérience est importante mais ne fait pas tout.»
Présentation de la course et développement dans notre édition de mercredi