Depuis ses exploits en Australie lors des deux premières manches de Coupe du monde en février (12e et 5e avec les élites), Zoé Claessens a rongé son frein, sans pouvoir exploiter pleinement une année qui pouvait la mener jusqu’aux Jeux olympiques de Tokyo. Le coronavirus a effectivement chamboulé un calendrier qui n’a offert aucune course de grande ampleur aux spécialistes de BMX depuis plus de sept mois.
Zoé Claessens n’a pas perdu la flamme pour autant, trimant aux entraînements pour progresser encore. Dans son garage pour tout ce qui touche au physique et sur le pumptrack aménagé dans le jardin familial pour la technique, l’Echichanaise n’a pas chômé. «Grâce à ça, on a bien progressé durant ces derniers mois avec mon frère, surtout quand la piste d’Echichens était fermée, avoue-t-elle. Et la semaine passée, je suis retournée à Aigle, au Centre mondial du cyclisme, pour m’entraîner avec mon coach.»