Depuis quatre ans, Gilles Martin n’a pas le temps de souffler. Une fois le championnat de LNA derrière lui au printemps, le basketteur enchaîne, contrairement à bon nombre de joueurs, avec la saison de 3 contre 3. «Ça peut durer jusqu’en novembre si les résultats suivent», glisse-t-il, sourire en coin.
Alors forcément, il carbure à plein régime, lui qui à côté du basket travaille à 100% chez Tayo, une start-up de l’EPFL. «Concilier les deux est réalisable, mais disons que je n’ai pas une grande vie sociale la semaine», avoue celui qui a décidé de quitter son club de Vevey pour rejoindre les Foxes de Pully Lausanne (voir encadré).
À 30 ans, la passion première du «meneur de poche» (1m73) reste le 3x3, un sport «encore plus intense» qu’il a découvert alors que l’engouement autour de la discipline n’était qu’à ses prémices. «En 2008, l’association Urban Project créée par Pablo...